[Event3]Le Protecteur des Profondeurs

-*Sedentaire*- Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/02/2007

[Bon! Il est temps de réveiller le topic un petit peu ! ^^]

C'est à cet instant capital que le si mystérieux lutin bleu choisit pour réapparaître. Il poussa un cri suraigu et sauta dans tous les sens au milieu de la pièce. Il semblait très énervé. Il gigota dans tous les sens, hurla une nouvelle fois, tournoya au moins dix fois sur lui-même, puis fonça sur Grey, et rebondit sur le torse de celui-ci... En lui volant la clef qu'il avait, et qui était accrochée à sa ceinture.

Ensuite, il disparut, et apparut sur la tête d'Armetia. Il lui arracha la clef qu'elle portait au coup et fondit avec une vitesse incroyable sur le dernier détenteur de clef présent : Stradivarius. Là aussi, il lui extirpa la clef de force avec une célérité imposante, et alla mettre les clefs dans leurs serrures. Juste avant de tourner les clefs ainsi mises, il fit une courbette et salua en disant :

"Ca fait des luuuuuuuuuuuuustres que j'attend qu'un glandu réunisse les clefs pour que je puisse entrer dans la cité naine et rafler les trésors qui m'y attendent patiemment ! Je ne peux plus attendre la quatrième clef... Moi, le Lutin Gourmand!"

Ensuite, il fit tourner son poignet et, magiquement, les trois clefs s'enclenchèrent. Il y eut un bruit mat, puis la porte s'ouvrit vers l'autre côté. Le lutin avait un sourire béat sur son horrible visage velu. La salle qui attendait les chercheurs de l'arme antique était tout simplement énorme. C'était une immense caverne du bonne quinzaine de kilomètres cubes. La cité naine, Goërk, ce n'était pas rien. C'était la plus belle oeuvre architecturale souterraine de Grüm.

A l'autre bout de la salle, on pouvait apercevoir, au loin, l'immense palais royal des nains. C'était là que l'envoyée de la déesse avait laissé l'arme céleste, dans la salle du trône... Mais le ville était grande. Mais, outre le fait de voir cette magnifique chose, c'était une créature qui retenait l'attention. Juste derrière la porte, sur un tas d'ossements et de cadavres à moitié décomposés, il y avait un titanesque, un énorme, un... magnifique dragon.

Si le Dragon noir de l'île de Dukyö dans l'archipel avoisinant le continent est considéré aujourd'hui comme l'une des créatures les plus puissantes existant encore, celui qui était là, devant eux, était deux fois plus grand et puissant. Ses écailles étaient bleues avec de bonnes nuances de gris et même du noir, et ses ailes gigantesques avaient bien une envergure de bien cent trente mètres.

Voila pourquoi les nains avaient apparemment disparus : ils avaient réveillé un ancien dragon des entrailles de la terre. Et ils avaient du en payer le prix... Prix très élevé.

La titanesque créature endormie se réveilla lorsque la grande porte s'ouvrit, et les regarda tous un à un d'un air affamé. Il était coincé là, et une fois tous les nains mangés... Il ne devait plus rester grand monde.

Un mécanisme se mit alors en route à cause du manque de la dernière clef : trois gigantesques pieux de pierre tombèrent du plafond. Et ce avec une telle vitesse et un tel poids que personne d'humain n'aurait pu y survire. Mais, visiblement, le dragon n'avait pas à s'en soucier : les blocs s'écrasèrent sur lui, mais c'est à peine si il s'en rendit compte.

Le lutin, prit de panique, se volatilisa une nouvelle fois, laissant les aventuriers seuls, face à la bête.

Le rebelle vit apparaître la créature bleue mais au départ il croyait que c'était une bonne chose car la dernière fois qu'il l'avait rencontré il l'avait aidé avec son énigme. Après qu'il leur ait tous voler leur clef il changea d'idée la créature allait peut-être les mener à leurs pertes. Il se souvenait de la partie du texte qui disait: "Bienvenue, ou mort à vous, selon vos intentions."

Or, la créature voulait voler la citée ces intentions étaient mauvaises. Il n'y avait plus qu'une chose a espérer c'était qu'elle meurt. Mais lorsque la porte s'ouvrit et qu'il pu apercevoir le dragon, Stradivarius aurait très bien pu avoir envie de s'en aller, mais pour une fois le danger ne lui faisait pas peur.

Il saisit Lidask et il se plaça face à la bête, prêt a charger.

*Je me demande s’il est trop tard pour avoir de bonnes intentions ! *

-Que se soit par le bout de ma lame ou de la vôtre compagnons de voyage cette bête doit mourir ! Pas seulement pour venger les nains mais aussi parce que franchement... elle est affreuse et elle ne mérite pas de vivre. Vous en pensez quoi ? On lui éclate la gueule ?

Il avait dit "par le bout de ma lame" mais il savait très bien que ce n'était pas Lidask qui allait arracher la dernière étincelle de vie a ce dragon. C'était simplement pour dire que malgré son manque d'entraînement, de force et d'expérience il allait les aider à battre le dragon même si pour cela il devait mourir. Il n'allait pas être le couard que Spaz avait vu en lui plus tôt. Il n'était pas question qu'il se tienne loin du combat cette fois-ci.

*Vos âmes reposeront en paix nains ! Nous tuerons ce dragon. *

L'elfe était toujours prêt de Spaz lorsque le lutin apparut devant eux. Elle eut un mouvement de surprise lorsqu'il fut sur sa tête et lui enleva la clé. Elle pouvait Nerina qui entrait dans la pièce, une seconde plus tard et ils auraient les quatre clés, mais cette bestiole bleue en avait décidé autrement.

Lorsque la porte s'ouvrit et qu'il disparut, elle leva les yeux vers ceux du dragon devant. Elle n'avait jamais aimé les dragons mais ce n'était pas le moment de faiblir, elle devait faire comme d'habitude et être forte. Elle l'avait promis à Vlad... elle ferait tout pour aider Spaz.

Elle tourna la tête vers Spaz, le regardant droit dans les yeux et lui fit un sourire merveilleux. Quand le rebelle parla, elle reporta son attention vers lui et le dragon puis fit un pas devant, sans sortir d'armes. Sachant que ça lui serait fort inutile d'en sortir une.

-Chose certaine, il bloque l'accès... nous devrions donc l'abbattre d'abord....

Elle savait que le premier qui avait l'opportunité pour atteindre la salle aurait l'arme. Donc l'abattre serait trop long... De ce fait, elle se concentra et les transformations commencèrent : ses yeux devinrent noirs, ses cheveux eurent des reflets argentés et des crocs poussèrent... Elle était prête....

Le visage de Grey sembla se transformer en l'espace d'un instant... Il n'était pas prévu qu'ils se frottent à un dragon! Si gros, en plus! Dans la chaîne alimentaire, Grey s'auto-situait (à sa pleine puissance, bien entendu) en première place, puis venait les autres chefs de guilde, puis les démons, puis les dragons, puis le reste des bestioles qu'offraient le bestiaire de la planête.

Avec le peu de puissance dont il disposait, et même avec l'appui de spaz, Armetia et tous les autres, ça revenait à un suicide pur et dur de livrer combat contre un tel monstre.

Grey recula d'un pas et leur dit d'une voix morne :

"N'essayez pas de l'attaquer, il vous tuerait. la seule chose qu'on peut faire face à lui, c'est fuir. Et si il est dans le passage, il n'y a qu'a le contourner... C'est grand, Goërk. Je sens l'énergie de l'arme palpiter dans le palais nain... Le premier là-bas la garde. Et je pense qu'on peut dire que, à présent, c'est chacun pour soi."

Grey lança un regard à Nerina... Devait-il s'encombrer d'elle où la planter là, avec le dragon? Il hésita, puis lui cria :

"Nerina! Essaye de me trouver une épée de remplacement, ou n'importe quoi d'autre qui puisse me servir d'arme sur un cadavre nain ou dans une des maisons ! Sans arme, jme sens un peu tout nu..."

Nerina resta quelques secondes face au dragon, sans bouger, se perdant dans le regard du monstre.
Des picotements naquirent au bas de sa nuque et elle déglutit péniblement.
La panique n’était vraiment pas l’émotion qui convenait à un moment pareil… Mais le loup en elle était attiré par la bête qui se tenait en face et elle sentait bien qu’elle risquait sérieusement de ne pas lui résister bien longtemps.

Quand elle entendit Grey l’appeler, elle secoua la tête et se tapa une bonne fois sur la nuque pour essayer de se distraire.
"Tout de suite…"
Fine et légère, elle passa sous le regard du dragon et, à une vitesse assez hallucinante pour une gamine de sa consistance, elle courut vers le tas de cadavres le plus proche.
Etant une hors-la-loi, elle n’eut pas le moindre remord à donner quelques coups de pieds par-ci par-là et trouva rapidement une épée qui avait assez merveilleusement échappé à la rouille.
Sa trouvaille à la main, elle retourna en courant vers Grey et lui tendit l’épée, la poignée en avant.
Et les picotements n’avaient toujours pas disparu et se faisaient même de plus en plus forts…
"Grey… Je crois que j’ai un petit problème…"
Comprendrait-il ? Se dirait-il qu’il s’agissait d’un simple problème de gamines ?
"Un petit problème canin…"
Elle ne pouvait pas en dire plus sous peine de se faire repérer par les autres. Car beaucoup d’entre eux étaient présents lors de la bataille du port, elle le savait… Et elle s’y était légèrement fait remarquer.

Ina se contenta donc de regarder Grey, attendant de savoir ce qu’elle devait faire. Le suivre ? S’éloigner le plus vite possible ?
La seule chose dont elle était sûre, c’est qu’elle ne devait relâcher son contrôle à aucun moment…
Mais, en réfléchissant bien, elle se rappela que ce genre de choses avait déjà bien failli se produire lorsqu’elle se trouvait près du coffre de l’Arme céleste. Peut-être que le combat du loup n’était pas du qu’à la présence menaçante et provocante du dragon…

Grey tourna la tête vers Nerina avec agacement lorsqu'elle luit dit qu'elle avait un problème. En quoi cela pouvait-il diable le concerner? Puis, lorsqu'elle rajouta le mot "canin", il se mordit la lèvre inférieure. C'était à prévoir... L'arme semblait émettre certains "rayonnements" de magie qui influençaient les hybrides et les maudits. Lui aussi le ressentait, mais il y était habitué, de par ses origines. Il prit l'épée que lui tendait Nerina.

Elle avait l'oeil, la p'tite. C'était une épée naine de bonne qualité, vraisemblablement. Il sourit à sa manière psychotique, puis l'attacha à sa ceinture avec un bout de corde tiré du fourreau de son épée brisée puis hésita un instant. Mine de rien, il s'était plus ou moins attaché à Nerina... Ca faisait longtemps, très longtemps, que ça n'était plus arrivé.

"Bon! Grimpe sur mon dos."

Une fois qu'elle lui eut grimpé dessus, il se lécha la lèvre supérieure avec sa langue féline, lui murmura de s'accrocher, et dégaina son épée. il chargea droit sur le dragon avec sa vitesse et sa puissance habituelle, et dessina un arc dans le ciel avec son épée. Il se matérialisa et fonça vers le dragon. Il y eut une explosion qui créa quelques nuages de poussière, et Grey en profita pour contourner la massive créature.

Il se mit à foncer à travers les différentes rues de la ville et remarqua que de nombreux cadavres de nains portaient des marques de crocs de petites taille... Les gobelins des cavernes avaient du profiter de la présence du dragon. Grey finit par choisir un bâtiment massif et y entra. Il déposa Nerina, et s'accroupit à côté d'elle en disant :

"Tu vas rester ici, je vais t'enfermer. Je reviendrai te chercher après, d'accord?"

Nerina ne se le fit pas dire deux fois et grimpa sur le dos de Grey.
Ses bras passés autour du cou de l’homme-chat, elle s’accrochait du mieux qu’elle pouvait. Mais ce n’était pas spécialement facile…

Finalement, elle ferma les yeux pour ne pas voir ce qui se passait avec le dragon.
Et en sentant que Grey ne faisait plus que courir, elle les rouvrit et regarda autour d’elle. Bon, les murs avaient l’air solide, c’était déjà ça…

Enfin, Grey choisit un bâtiment et y entra.
Nerina atterrit sagement sur ses pieds et le fixa quelques secondes, un peu surprise.
"Euh… D’a… D’accord…"
Mais soudain, les picotements se firent plus insistants et elle montra la porte à l’homme d’un simple mouvement de tête.
"Vous feriez mieux de vous dépêcher…"
Quand elle le sentit s’éloigner, elle se laissa tomber à genoux et, dés qu’elle entendit la porte se refermer, elle lâcha la bride au loup.

En quelques secondes assez atroces, elle s’était transformée en magnifique, mais dangereux, loup.
Et après quelques tours dans la pièce, il du se rendre à l’évidence. Il était coincé.
Alors, il s’allongea sagement au sol, attendant que cette horrible magie le laisse tranquille.

Stradivarius avait foncé en même temps que Grey mais l'homme chat était beaucoup plus rapide que lui. Il put apercevoir le nuage de fumée créer par l'explosion mais au lieu de contourner le dragon il fonça droit dessus. Il brandit son épée dans les airs sauta sur la jambe du dragon et avec un effort incroyable il inséra son épée dans sa jambe et il inscrivit un "S" dans sa jambe. La plaie n'était pas profonde mais au moins le "S" allait cicatriser et il resterait la tout au long de l'existence du dragon.

Il entendit le dragon rugir et il sauta juste a temps pour ne pas recevoir un coup de queue en pleine figure. Il attendit pour le retour de la queue mais ce coup la il ne bougea pas pour l'éviter. Le coup était moins puissant que le premier mais il le projeta assez loin dans les airs. En atterrissant, il reprit son souffle qu'il avait perdu à cause du coup et il regarda autour de lui. Il était devant tout le monde. Il se dirigea vers le centre de la ville.

Après quelques minutes de courses il s'était arrêté près d'une maison. Il en défonça la porte et entra dans la maison vide. La seule chose qu'il y avait était quelques pommes qui semblaient encore bonnes. Il en prit une et la mangea. Il ressortit et recommença à courir mais après quelques pas il marcha sur des planches qui couvrait un trou et il tomba dans le trou.

Le trou ne semblait pas avoir de fond. Il y avait déjà quelques moments qu'il tombait. Il sortit deux poignards et les planta dans la paroi rocheuse du trou. Il y avait maintenant une soixantaine de mètres qui le séparait de l'endroit ou il était et la surface. Chose certaine c'était que l'ascension n'allait pas être facile.

Avec toute la force qu'il possédait, il souleva son corps avec un bras et retira son poignard de la paroi pour le placer plus haut. Il devait faire ça pendant soixante mètres.

-Hey ! Il y a quelqu'un en haut ? Si vous m'entendez venez me chercher...

Le rebelle cessa de parler pour mieux entendre le bruit qu'il venait d'entendre. Quelqu'un ou quelque chose montait en même temps que lui.

*Va falloir faire vite. *

Stradi montait maintenant du plus vite qu'il pouvait. Mais le grognement le rattrapait quelle que soit la créature qui le suivait elle était très rapide et très forte.

Spaz regarda d'un air non intéressé Stradivarius. Il semblait que le barbare avait déjà commencer à l'ignorer. Une nouvelle fois le lutin bleu apparut. Il vola la clé d'Armetia et fit de même avec les deux autres avant d'ouvrir la grande porte de Goerk. Un énorme dragon apparut juché sur un tas de squelettes. Effrayant? Pas d'après le visage de Spaz qui montrait un sourire plus radieux et inquiétant que jamais. Malgré qu'affronter le dragon revienne à déclencher sa propre mort, le barbare semblait heureux. Il se tourna vers Armetia.

-"Si je dois mourir ici, ce sera une belle mort. Mais je préfère le terrasser. Allons dans le palais. Je sens l'arme surement autant que toi. Suis moi!"

Puis gardant toujours son sourire, il se saisit de sa dague et la transforma en hache immense, puis se fut à son tour de se transformer. L'arme semblait toute suite plus légère. Puis il se lança à son tour à pleine vitesse sur le dragon, laissant trainer sa hache derrière lui ce qui créa un sillon assez profond et un filet de poussière, il tira une ampoule de dedans sa cape et se dirigea sur la plaie faite par Stradivarius. La chef du chef des barbare remonta et frappa exactement l'endroit de la plaie qui offrait une ouverture dans la cuirasse du dragon, ce qui revenait à dire une bonne entaille. Puis toute suite après il brisa l'ampoule dans l'entaille. La dragon hurla de plus belle et s'affala dans un fracas d'os.

Spaz s'arrêta et se retourna. Il manquait à présent une patte au monstrueux dragon et sa souffrance faisait trembler les murs de la cité.

-"Je savais bien que cet acide me servirait un jour."

Puis sachant pertinemment qu'Armetia le suivrait de près il s'élança à nouveau à pleine vitesse en direction du palais. Il vit tout à coup un trou béant dans le sol, et entendit quelqu'un qui parler à l'intérieur. Sa dague se transforma en fouet d'une longueur impressionnante. Il le fit claquer et la lanière partit enserrer le rebelle quelques mètres plus bas. Le barbare n'eut aucun mal à le remonter puis il le laissa sur le sol, reprenant son fouet. Toutefois il se retourna.

-"Merci pour ton aide...guerrier."

Et sans un mot de plus il se reconcentra sur sa course.

Le rebelle se laissa emporter par le fouet mais il fut très étonné de ce qui se trouvait au bout de celui-ci. Guerrier ? Jamais il n'aurait cru que quelqu'un le nomme comme cela.

-Merci a vous et bonne chance ! Moi j'ai d'autre chose a faire.

*Pas d'inquiétude, l'arme sera entre de meilleures mains si se sont les autres qui la prennent. Ce Lutin va me le payer je vais lui arracher la tête. Mais avant je vais règler deux choses.*

Il prit un gros caillou qui trainait pas loin du trou et il le lança dans le trou. Quelques secondes plus tards il pouvait entendre une créature recevoir le caillou et commencer la descente la plus rapide et la plus mortelle qu'elle ait jamais vécu.

-Oh! Lutin Lutin,
Ou te cache-tu ?
Oh! Lutin lutin
au palais tu seras pendu !
Tu vas payer de nous avoir mis dans cette situation
Ta race se souviendra de moi
Celui qui a exécuté ta pendaison
On craindra mon nom sous tous les toits
Alors montre-toi Saloperie de connerie bleue.

Le rebelle ne s'intéressait plus du tout a l'arme il voulait seulement tuer celui qui avait ouvert la porte avec les trois clefs plutôt que d'attendre d'avoir les quatre. Il n'avait que faire de l'arme et du pouvoir qu'elle lui apporterait. La mort du lutin atténuerait sa peine de ne pas pouvoir posséder l'arme.

-Allez Montre-toi !!!

Le rebelle n'avait pas envie de rire en ce moment, il avait seulement envie de voir le sang couler.

Armétia s'était tournée vers Spaz lorsqu'il avait prononcé son envie de terrasser le monstre. Elle répondit à son sourire radieux, montrant ses crocs. Elle savait qu'il voulait avoir le plaisir de mettre ce dragon au sol, donc elle se plaça derrière lui, pas trop près pour ne pas le nuire, et se concentra pour être prête à parer les attaques que le dragon ferait contre lui. Elle n'eut aucun mal à empêcher les dents ainsi que la queue d'attaquer le chef barbare.

Lorsqu'il fut au sol, elle s'approcha de lui, en riant doucement.

-C'est une manière efficace de ronger quelqu'un de l'intérieur...

L'elfe suivait toujours le barbare de près et lorsqu'il s'arrêta soudainement, elle eut quelque difficulté à ne pas lui rentrer dedans. Elle plaça ses mains sur les épaules du barbare et les enleva rapidement lorsqu'elle fut bien arrêtée. Elle jeta un coup d'oeil dans le trou devant eux, et elle vit une ombre qui essayait tant bien que mal de monter la paroi. Elle entendit d'ailleurs cette même personne demander de l'aide pour monter. Voyant que Spaz avait également entendu le rebelle, elle se décida de continuer du pas léger des elfes. Quelques temps après, elle sentit la présence de Spaz derrière elle, elle ralentit pour pouvoir être à la même hauteur que lui.

-Le palais n'est plus très loin,...j'espère que la bête qui se trouvait dans le trou avec le rebelle ne va pas s'en prendre à nous, malgré que ça me défoulerait un peu... seulement ça va nous ralentir...

Elle tourna légèrement la tête pour voir ce que faisait Stradivarius et reporta son attention sur sa propre course. Elle savait que le reste de la route ne se ferait pas sans difficulté, du moins elle le croyait.... Le dragon, le trou avaient été des obstacles faciles mais que serait le reste ? Le fait qu'ils aient seulement mis trois clés dans la porte devrait forcément rajouter quelques pièges, donc quelques difficultés....

La belle ne prenait pas toujours la peine de sauter par-dessus les obstacles, elle en démolissait plusieurs avec ses pouvoirs pour pouvoir passer librement...Elle sondait les alentours avec attention, son esprit se détacha légèrement de son corps pour pouvoir regarder partout, sans ralentir leur course vers cette arme tant attendu, malgré qu'elle n'en avait guère besoin. Elle aurait pu partir mais, en plus de cette promesse, elle aimait bien la présence de Spaz...

-*Sedentaire*- Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/02/2007

Armetia avait raison dans son raisonnement : ça ne serait pas si facile que ça d'arriver au palais.
Dans un premier temps, le dragon (rappelons qu'il s'agit quand même de la bête la plus puissante ou presque vivant actuellement sur Hama ^^') utilisa une forme de magie inconnue des humains, des soins magiques sans nul autre pareil : il hurla, et sa patte arrachée vint se reforma dans une brume bleutée. Il s'envola alors en crachant des flammes de tous côtés en mettant le feu aux habitations les plus récentes, faites de bois.

En effet, même si la plupart des maisons avaient été directement taillées dans la pierre, d'autres, rajoutée après, avaient été faites en matériaux inflammables.

La bête continua de cracher sa haine à travers la cité souterraine et alla se poser devant l'entrée principale du palais : il était animé d'une certaine intelligence malsaine et lui aussi était troublé par la présence de l'Arme : il savait que le palais était l'endroit où tous viendraient. Pourquoi courir après les autres alors qu'ils pouvaient venir à lui?
***

Grey non plus ne s'était pas trompé : des dizaines et des dizaines de gobelins, parasites des souterrains, avaient investi l'immense cité naine.

Armetia et Spaz se firent encercler rapidement : si ils voulaient continuer il allait falloir qu'il se battent.

Les gobelins sont des créatures faciles à vaincre, en extérieur. mais sous les montagnes, c'est autre chose. Les gobelins de sous la terre sont plutôt imposants : bien que leur dos est courbé et souvent bosselé, ils sont très grands. Si ils se tenaient droits, ils feraient bien deux mètres trente. Se sont des fines lames également : chacun d'eux peu rivaliser à l'épée contre un pirate de Lynéis.

Ils ont aussi de bons archers. Et les plus doués manient des grands fléaux d'arme composés d'un manche, d'une chaine en fer et de deux boules plaines de piques en métal lourd.

Grey aussi se fit encercler. Quant à Stradivarius... Il avait de la chance : les gobelins ne l'avaient pas vu.

Grey s'éloigna de Nerina en se promettant de ne pas l'oublier, et de revenir la chercher par après. Il referma la porte derrière lui, et, pour s'assurer qu'elle ne sache pas sortir, plaça devant cette dite porte tout ce qu'il put trouver pour la bloquer : des briques de pierre tombées de maisons, des meubles trouvés dans les habitations avoisinantes, et autres. Il poussa un petit soupir, puis se remit en route. Il avait perdu pas mal de temps...

Tout ça pour une gamine. En même temps, il avait toujours aimé les enfants... Il était si agréable de leur briser la nuque et de leur ouvrir le ventre! C'était vraiment trop mignon.
Mais là, il n'avait aucune pulsion meurtrière... Etrange. Sans doute était-ce dû au manquement d'une partie de sa puissance et de sa cruauté d'avant? Humpf...

Tout en courant ainsi, il s'arrêta lorsqu'il vit passer le dragon juste au dessus de sa tête. Alors qu'il se disait qu'il se serait bien passé de la présence de cette abomination de force brute à proximité du palais Nain. Il s'apprêta à repartir, mais des cris perçants se firent entendre tout autour de lui. Des gobelins...

Il comprit plus où moins ce qu'ils racontaient. En gros, ils avaient faim. Grey sourit gentiment. Il devait se dépêcher... Dommage, il aimait tuer ces bestioles presque autant que les enfants... Bref.
Il dégaina donc sa "nouvelle" épée. Cette fois-ci, il allait devoir y fair eun peu plus attention...

Deux flèches enflammées foncèrent vers lui. Il les évita sans trop de peine, puis deux gobelins armés d'épées fondirent sur lui. Il plaça son épée de façon horizontale pour bloquer leurs coups, puis utilisa sa force brute pour les repousser dans un mouvement circulaire. Il fit un second mouvement circulaire avec son épée, qui eut pour effet de trancher une tête.

Il termina l'autre en plus plantant son épée dans le ventre, le faisant tomber au sol, et lui retournant la tête vers son dos. Il se releva du cadavre, et reçu une flèche dans l'épaule. Il grogna à la manière d'un chat contrariée et sauta sur le tireur en brandissant son épée. Sans se soucier de sa blessure et des autres adversaires qui essayaient de le toucher, il atterrit sur son ennemi et passa ses jambes au niveau de son torse pour avoir un bon point d'appui : ainsi, il put enfoncer son épée dans la tête non casquée du gobelin.

Ensuite, il regarda devant lui : sa voie était libre. Il aurait bien tué les autres peaux vertes, mais il n'avait pas le temps : il reprit sa course.

Stradi croyait avoir vu l'ombre de la créature bleue passé derrière une des seules maisons qui avait survécu à la légère crise de colère qu'avait subi le dragon. Il saisit donc Lidask et il s'approcha très discrètement du coin de la maison et il se pencha de façon a pouvoir voir derrière le mur sans se faire voir.

Ce qu'il vu fut très différent de ce qu'il croyait. Au lieu de voir un petit lutin bleu il vit une trentaine de Gobelins qui se dirigeait vers le palais a la manière d'une armée se dirigeant à la guerre. Les voir en groupe comme ça était plutôt impressionnant. Le rebelle repéra une maison dont le toit était facilement atteignable. Il prit un élan et sauta sur le toit de la maison. Il s'approcha du rebord pour pouvoir mieux observer les Gobelins. Derrière eux se cachait une petite chose bleue. Après avoir bien regarder, Stradivarius reconnut la petite créature bleue qui lui avait voler sa clef.

Maintenant que les Gobelins se dirigeaient vers le palais et que le lutin les suivait le jeune rebelle n'avait pas le choix... lui aussi devait se battre. Il se retira de son toit et il commença à faire les cents pas en tentant de trouver un bon plan pour se sortir de cette impasse. C'est alors que la partie "folle", de Stradivarius se mit en marche... il se parlait seul.

*Les gobelins se dirigent vers le palais. Les autres se dirigent vers le palais. Les autres sont beaucoup plus puissants que moi ça c'est vrai. Il pourrait facilement tous les éliminés tandis que moi... je mourrais probablement après cinq gobelins. Mais, la question n'est pas la. La question est: qu'est-ce que je veux le plus ? *

Sans même se répondre, le rebelle partit en course dans la même direction que les gobelins tout en faisant attention de ne pas se faire voir. Il gagna quelques minutes d'avance avant de s'arrêter et d'aller sur le chemin sur lequel l'ennemie marchait.
Il sortit Lidask et il martela la route avec son épée de toutes de ses forces. Après les trois coups qui ont suffi à faire un trou dans le sol, il s'approcha d'une maison qui était tombé en ruine pas loin de la route. Il saisit le bois qui avait servi à construire la maison et il les transforma en pieux. Il les plaça dans le trou qu'il recouvrit de foin qui se trouvait sur l'ancienne maison.

Maintenant le trou était devenu un vrai piège.

*Avec ça je vais probablement en tuer une dizaine ! *

Les gobelins tournèrent le coin juste après que Stradi ait sauté derrière le tas de cendre d'une maison. Les Gobelins avancèrent directement dans le trou mais seulement deux d'entre eux était tombé. Le résultat était: Un mort et un blessé. Décidément il allait en falloir plus que ça pour en venir à bout.

L'esprit de l'elfe cessa rapidement de bouger, il observa la dragon se relever et partir à voler et à cracher. Il vola en détruisant quelques bâtiments, puis se dirigea vers le château là où il était certain de les voir tous apparaître.

La belle continua sa course mais fut obligée de ralentir car son esprit réintégra son corps tellement durement qu'elle suffoca légèrement sous le choc, mais continua sa course. Cependant, ils durent arrêter de courir puisqu'ils se firent rapidement encerclés par une bande de gobelins parasites.

Armétia jeta un regard vers Spaz, et tout en reprenant son soufle face au retour de son esprit, elle lui dit:

-Je peux m'arranger avec ces gobelins, toi tu n'aurais qu'à te rendre au château et en essayant d'éviter le dragon, te rendre jusqu'à l'arme. Je viendrai te rejoindre...

Elle attendait que les gobelins fassent la première attaque avant d'attaquer à son tour. Lorsqu'une flèche enflammée passa près de ses grandes oreilles d'elfe, elle se tourna vers le coupable et tendit la main vers l'avant où il commença à prendre feu... Elle eut un petit sourire en coin lorsqu'elle l'entendit crier mais retourna vite son attention sur le barbare.
-Ou, tu peux perdre ton temps ici et perdre peut-être la chance d'avoir l'arme... que quelqu'un d'autre l'aie à ta place...

Tout en parlant, elle avait fait apparaître son épée double, tout en lui souriant, pour être plus efficace. Préférant garder celle d'Inu pour les "grandes occasions". Elle regardant autour d'elle, leva la main pour empêcher les flèches de les atteindre et attendit la réponse de Spaz avant de passer réellement à l'attaque.

Le barbare continuait de courir, Armetia à ses cotés quand il entendit un hurlement. Le Dragon passa au dessus d'eux cracha sur les bâtiments alentours et brulant tout sur son passage calcinant en même temps les ossements de quelques nains. Spaz ne put réprimer un rire. Il était littéralement fou de joie et ça se voyait sur son visage de vampire. Puis tout à coup il s'arrêta de rire, il sentait des présences autour de l'elfe et lui. Ils furent rapidement encerclés par une troupe de gobelins.

Le guerrier semblait contrarié, son visage se ferma avant d'offrir un masque de colère à ses adversaires, Armetia à ses cotés mais alors qu'il allait sortir son arme elle l'arrêta. L'elfe voulait s'occuper personnellement des gobelins. Pour Spaz ce geste était une bénédiction. Le Dragon était posté devant le palais et n'attendais que lui. Il ravisa sa main et se dirigea en marchant vers le palais. Elle pourrais s'en sortir toute seule et lui apporter son aide aurait été une pure insulte. Il ne prit pas la peine de se retourner pour lui répondre.

-"Je te les laisse...Et ne t'inquiète pas, j'aurais cette arme même si c'est la dernière chose que je dois faire."

Sa gratitude pour Armetia était grande. Et alors qu'il continuait à marcher certains gobelins commencèrent à vaciller et à s'écrouler lentement sur le sol. D'autres gobelins tentèrent de lui assener des coups de fléau que le barbare esquivait sans mal avant de leurs enfoncer sa dague dans le coeur et un calme inadapté à la situation. Enfin le cercle franchit il se retourna enfin.

-"Merci et à tout à l'heure...Essaye de finir ça rapidement."

Puis avec un sourire machiavélique il se retourna et s'élança vers le palais. Maintenant qu'il touchait presque au but il ne pourrait pas reculer.

Armétia savait que Spaz préférait aller à la rencontre du dragon et voir son visage se refermer lui prouvait amplement. Elle fut soulagée d'une part de le voir partir, mais surprise de l'entendre la remercier malgré qu'elle savait qu'il n'était plus tout à fait le même que depuis leur première rencontre. Elle lui sourit tout en inclinant la tête.

Lorsqu'elle se fut assurée qu'il soit bien sorti du cercle, elle enleva le bouclier qui la recouvrait ainsi que Spaz quelques minutes auparavant.

*Ça ne devrait pas être bien long...*

Elle espérait que son message télépathique ce soit bien rendu mais elle l'oublia rapidement, car les attaques des gobelins ne se firent pas attendre, insultés que leur frère se soit fait tué par une telle magie.

-Alors, les petits, vous voulez vous amuser... Allons-y...

Elle attendit que tous les gobelins se soient rapprochés avant de bouger. Un témoin à cette scène l'aurait sûrement trouvée folle, masi pour une personne qui la connaissait bien, aurait tout simplement dit que c'était par pure stratégie. Et en effet, la belle tint son épée double solidement dans ses main et commença à la faire virevolter autour d'elle, tranchant les têtes de ces bestioles en riant doucement. D'une main, elle maniait son arme tandis que de l'autre, elle envoyait des sorts puissants faisant disparaître plusieurs gobelins.

Elle sauta pour sortir du cercle, évita les attaques envoyées par ses ennemis, elle envoya son épée à l'endroit où doit se trouver le coeur. En plusieurs minutes, elle arriva à en venir à bout. L'elfe se retrouvait maintenant au centre d'un cercle de corps de gobelins, morts. Cependant, alors qu'elle voulait partir vers le château, l'endroit où se trouvait Spaz, une flèche lui frôla l'oreille gauche et alla se planter dans une motte de foin pas très loin. Elle se retourna pour trouver le coupable et le vit sur un toit de maison en pierre. Elle sourit et vint pour tendre la main droite vers lui pour le détruire, mais une flèche se planta dans son épaule. La belle poussa un petit gémissement de douleur, fit volte-face et ce qu'elle vit lui fit ouvrir grand les yeux et élargir ses lèvres en un merveilleux sourire: une autre dizaine de gobelins venaient pour l'encerclé de nouveau.

*Et on recommence, je guérirai ma blessure plus tard...*

Elle commença par s'occuper de celui qui se trouvait sur le toit de la bâtisse en lui lançant un poignard qui lui fendit la tête. Puis, elle se retourna vers les autres, tendit les mains devant elle et les claqua très fort entre elles. Un énorme tremblement de terre se fit ressentir, suivit d'une explosion et de l'apparition d'un énorme trou sous les pieds des gobelins. Lorsqu'ils furent tous tombés, la belle se dirigea vers le trou.

-Je sais que vous êtes sûrement bien où vous êtes, mais quand je l'aurai refermé vous serez tous écrasés comme de vilaines fourmis...

Elle sauta au-dessus du trou pour attérir de l'autre côté et fit claquer ses doigts. Alors qu'elle avançait doucement vers le palais, on put voir le trou se refermer dans un grand fraquas derrière elle.

Une lumière blanche la recouvrit alors qu'elle marchait tranquillement...vers Spaz

Le rebelle avait été chanceux, les gobelins pensaient que le trou était seulement un trou normal. Rien a voir avec une attaque qui aurait été lancé par un simple rebelle.

Stradi continua donc de les suivre tout en gardant ses distances. Tout a coup le sol trembla. La source du tremblement semblait venir de plus loin devant. Il l'ignorait, mais le tremblement était le produit de la technique qu'avait employer Armetia pour se débarrasser des gobelins.

*Probablement le dragon... *

Avant sa première embûche, le rebelle eut le temps de faire quelques mètres. Mais l'embûche qui se trouvait entre lui et son but était un rassemblement de tout ce qu'il craignait en ce moment. Une dizaine de Gobelins l'empêchait de passer. Le seul bon point dans cette histoire était que ce quartier n'avait été que très peu toucher par la rage du dragon. Il allait donc pouvoir les éliminer discrètement.

Il trouva une pierre par-terre. Elle allait peut-être l'aider à faire diversion. Il la saisit dans ses mains et la lança contre une maison plus loin. Il en saisit une autre qu'il lança dans la fenêtre d'une autre maison. Après une dizaine de minute, les gobelins se séparèrent pour trouver la cause de tout ce tapage.

*Mais c'est que mon plan marche a merveille ! *

Le rebelle sortit ses poignards et se prépara à la bataille. Le chemin était libre. Il courut entre deux rangées de maison, et sauta droit devant lui. Il lança deux poignards. Un a gauche et un a droite. Les deux atteignirent le cou a découvert d'un gobelin. Il atterrit sur ses mains et il roula par terre. Il se releva et se plaça sur un toit pour faire le point. Il ne lui restait plus que huit ennemies a éliminer. Un d'entre eux eu la malchance de passer devant la maison ou se trouvait Stradivarius. Il prit le manche de Lidask dans ses mains et il la sortit de son fourreau. Il sauta vers la tête du gobelin épée devant. Le coup avait été assez puissant pour transpercer le casque du gobelin, atteindre son cerveau et lui enlever la vie.

Par contre, le bruit du casque qui se brisait sous le coup d'une épée, avait été assez bruyant pour alerter tous les autres. Très rapidement, ils s'étaient regroupés autour du rebelle et ils s'apprêtaient à l'attaquer.

Spaz pouvait à présent voir le palais royal, qui grandissait au fur et à mesure que le barbare approchait de son entrée. Le dragon continuait à cracher des flammes tout en restant posté devant les portes du palais bloquant ainsi un accès de front sous peine d'une carbonisation en bonne et due forme. Le palais possédait de magnifique colonnes que Spaz comptait bien mettre à contribution pour entrer. Pour mettre son plan à exécution il allait devoir être rapide. Enfin le barbare arriva aux dernière construction avant le palais.

Spaz monta sur le toit de l'une d'elle et s'assit, répétant une nouvelle fois ce plan risqué, puis il se leva silencieusement et transforma sa dague à nouveau en arbalète à répétition avant de replacer un chargeur à l'intérieur. Il mit sa capuche sur sa tête et vérifia toutes ses pièces d'équipement puis cira vers le dragon.

-"Hé toi le lézard! Viens un peu voir par là!"

C'était quitte ou double, soit il se faisait dévorer soit son plan fonctionnait. Le dragon s'envola de sa position et se dirigea à toute vitesse vers le barbare qui se mit sur le bord du toit à un pas du vide. Spaz leva son arbalète tandis que la tête du dragon se rapprochait de lui et commença à tirer en visant les yeux, la plupart des carreaux frappèrent autour des yeux ce qui força la bête à fermer les yeux. Ce fut le moment que choisi le barbare pour sauter en bas de la bâtisse. Laissant le dragon détruire le bâtiment et croire qu'il était toujours dedans. Spaz utilisa toute sa vitesse pour arriver à l'entrée du palais et il disparu enfin du champ de vision du monstre en pénétrant dans le hall.

Spaz souffla, il semblait être le premier à parvenir dans le palais. Les autres ne tarderaient pas, il fallait faire vite et il recommença à courir en direction de la salle du trône. Toutefois une sensation bizarre l'avait dérangé dès qu'il fut entrer. Il resta sur ses gardes.

Pendant ce temps, Grey, lui, fonçait à travers les rues de la ville. Il avait décidément perdu un temps dingue avec Nerina. Il aurait très bien put la laisser à l'entrée avec le dragon, ou encore la tuer, mais non : il y avait quelque chose de plus ou moins "spécial" avec elle. Grey enrageait. Lui qui n'avait jamais réussit à éprouver le moindre sentiment de gentillesse, pitié ou compassion (mis à part Alendyn dont il était éperdument amoureux), voila que ça arrivait au plus mauvais moment...

Soudain, il sentit que quelque chose arrivait. Il était à quelques centaines de mètres du palais, mais il savait que quelque chose allait freiner sa course... Peut-être était-ce dû à son sixième sens félin, mais quoiqu'il en soit, il sauta soudain en arrière, juste à temps. En effet, un immense serpent de Terre venait de surgir du sol. Grey plissa les yeux et saisit sa lame à deux mains.

Le serpent ouvrit grand la bouche et fondit sur lui. Grey se laissa avoir volontairement : pire, il lui sauta dans sa gueule grande ouverte. Il passa dans son gosier avant qu'il ne put le mâcher, puis se découpa une ouverture à travers sa nuque. Ruisselant du sang de son adversaire et de salive de serpent, Grey se remit en route, courant encore plus vite...

Ce combat-éclair l'avait mis en jambe pour la suite. Ca allait être serré, si il voulait récupérer la double hache de son vieil ami... Le protecteur des profondeurs allait lui échapper, si ça continuait ainsi.

-*Sedentaire*- Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/02/2007

La porte du château s'ouvrit, Spaz entra. Oui, ce barbare serait gênant pour Lui. Lui voulait l'arme, et Lui seul l'aurait. Après tout, il avait entendu comme tous les autres la voix de l'oracle dans sa tête avant que tout cela ne commence vraiment... Et avec ses pouvoirs de téléportation, il avait été le premier sur place, bien avant les autres. Mais la magie des nains et leurs foutus pièges l'avait ralenti dans ses plains machiavéliques.

"Ah! Je croyais que personne n'arriverait aussi vite après moi!"

Le Lutin Gourmand apparut juste devant Spaz. Il avait un air perfide sur sa sale face de rat. Il sembla pris d'une crise de colère et se mit à se tortiller en hurlant :

"RRRRRRAAAH! Vous auriez pas pu tous crever comme des fils de chiens galeux que vous êtes dans la tête du vieux dragon dehors! Incapableeeeeees!"

Ses yeux brillèrent alors d'une teinte rouge plutôt inquiétante et il ajouta, simplement, dans un grognement rauque :

"Je vais devoir le faire moi-même, tu vas voirrr...Oh oui... Tu vas voir."

Le lutin poussa un hurlement particulièrement aigu bon à vous percer les tympans, puis se recroquevilla sur lui-même. Dès lors, il sembla souffrir comme personne : un vrai martyr. Dans un bruit mat, il tomba au sol, inerte. Pendant trois seconde, tout sembla s'arrêter.
Puis, il se releva, et son corps sembla exploser de l'intérieur.
Au bout d'une transformation qui dura quelques longues dizaines de secondes, il finit par apparaître, devant Spaz, comme un adversaire puissant et dangereux.

Il n'était plus du tout le même : à présent, il faisait près de trois mètres, avait la peau grisée, et une peau faite d'une texture proche de celle des trolls des cavernes. Il arborait maintenant des muscles impressionnant : une vraie force de la nature. Il tenait entre ses deux mains une titanesque épée, grande comme trois fois Thanaël (désolé katy, j'ai pas trouvé d'autre comparatif vraiment valable xd).

Sans crier gare et on aime voir passer les trains, pourtant!..., il fonça sur Spaz avec une vitesse hallucinante, et il envoya un coup de son arme en plein dans le ventre qui l'envoya valser à plusieurs mètres de là.

Spaz s'arrêta de courir, il avait repris sa forme humaine en entra dans le palais et maintenant voilà que ce petit lutin bleu lui faisait face. Encore lui...toujours lui.... Spaz assista silencieux à sa transformation. Comme à son habitude rien ne transparaissait, ni peur, ni envie de fuir, et cette fois ci aucune joie non plus. Ce lâche avait agi dans l'ombre depuis le début, le barbare ne lui ferait aucun cadeau. Puis le coup arriva, le demi-vampire fut projeter contre un mur du hall, provoquant un cratère bien visible sur la surface de celui.

Le barbare se releva et lécha sa lèvre inférieure, du sang...son sang. Le monstre qui lui faisait face n'allait pas s'en tirer comme ça, aucune pitié.

-"J'aurai du te tuer, la première fois que je t'ai vu apparaitre, pourriture, perfide serpent."

Le barbare dégaina sa dague et après l'avoir transformée en marteau il s'élança sur le "lutin" et juste avant qu'il soit en postion de corps à corps il se changea en vampire, acquérant la vitesse pour esquiver le coup latéral venant du monstre, sautant sur le plat de l'épée de celui, il utilisa le plus de force permit et asséna un violent coup de marteau sur le coté gauche du visage de son adversaire. Le barbare envoyant à son tour l'ennemi contre le mur.

Spaz posa tomba comme une plume sur le sol portant son marteau dont un coté était légèrement sanglant sur son épaule.

-"Relève-toi, je n'ai pas de temps à perdre! Bats-toi vraiment ou meurt!"

La sentence allait tomber.

Armétia, quant à elle, eut quelque difficulté à passer le dragon. Elle dû user de tout les stratagèmes qu'elle connaissait, de tous les tours de magie qu'elle savait, et mêmes de nouvelles expériences et elle finit par l'envoyer dans les airs, profitant de ce moment pour entrer dans le palais. Elle avait reçut coups de queue, de pattes, sans compter les coups des gobelins... Elle était épuisée mais se jura de se rendre jusqu'au bout.

Ce fut donc, une jeune femme aux cheveux verts, le visage légèrement endolori (plusieurs coupures et de bleus marquaient son visage). Ses vêtements elfiques étaient intactes malgré tous les coups endurés...Toute la magie employée l'avait épuisée, mais elle était là à l'entrée du palais contrôlant sa respiration. Tout en faisant ces exercices, elle put sentir les vibrations de l'esprit du barbare, mais elle en sentit une autre qu'elle ne put reconnaître. Elle était légèrement intriguée et inquiète... Elle n'utilisa pas ses pouvoirs de guérison pour se remettre d'aplomb, elle préféra garder le tout pour aider le barbare.

La belle sentait d'autres vibrations durant son ascension vers la porte du trône. Lorsqu'elle arriva, elle vit que la porte ne s'était pas refermée ce qui lui permit d'entrer sans trop se faire remarquer. Elle savait que son aura aurait sans doute pour avertir cette bête qui se trouvait devant eux... Car il y avait bien une bête étrange.....

*Le lutin,....*

Son regard se porta vers Spaz qui portait un coup au lutin ce qui l'envoya contre le mur.... La belle resta là, sans rien faire... attendant un moment opportun, faisant appel aux pouvoirs de démo qu'elle avait en elle, ce qui accentua sa transformation...tout en se demandant où se trouvait les autres.

[Brittany est interne donc je l'intègre pour qu on puisse vous rejoindre^^]

Aeon et Brittany, en possession de la dernière clef, arrivèrent trop tard devant la porte. Celle-ci était déjà ouverte par les trois premières serrures et un dragon se baladait dans le coin, ce qui ne les rassurait pas tellement. Aeon, au lieu de se jeter au combat, préféra réfléchir avant.

**On dit que les dragons sont très intelligents, même s'ils sont agressifs...**

Elle se dit aussi qu'elle avait toujours la quatrième clé. Elle relit l inscription près des serrures et se demanda si insérer la dernière clé pourrait être un signe qui leur souhaiterait la bienvenue au lieu de la mort.

La pirate se dit que cette idée était sûrement ridicule mais elle pouvait essayer, si le dragon ne répondait pas et crachait des flammes, Brittany et elle se réfugieraient derrière la porte.

Dragon? Pourquoi vous êtes là?

**Autant le vouvoyer, une preuve de respect fait souvent bonne impression.**

Elle attendait une réponse, tout en restant sur ses gardes au cas où cette réponse serait un lance-flammes... Mais les dragons étaient parlaient toutes les langues, paraissait-il, et ce serait un excellent allié contre les hordes de gobelins qui déboulaient de tous les coins. Ils avaient deux enfants à protéger. Cela dit, même s il acceptait de parler, il ne négocierait sans doute pas pour donner l'arme céleste à des humains qui venaient juste de l'attaquer!

*Seulement sept a tuer! *

Le rebelle évita, en une roulade sur sa droite, le coup d'une masse d'un des gobelins. En se relevant, il en profita pour envoyer valser un gobelins avec un coup d'épée au torse. Le coup n'était pas assez puissant pour tuer sa cible mais au moins elle serait sans connaissance pendant quelques minutes. Il se pencha pour éviter une épée et il coupa une paire de jambe pour ensuit couper la tête de la victime.

*Six*

Le restant des gobelins se tenait maintenant tous devant le rebelle. Il en profita donc pour foncé dans le premier et lui entrer son épée dans le ventre.

*cinq*

Stradi il remarqua une maison dont le toit était en paille. De l'endroit ou il se trouvait il pouvait observer que presque toute la structure du toit était tombée. Il fonça donc vers le toit et escalada la surface du mur de face. Il sauta sur le toit de paille et passa au travers. Trois des gobelins tentèrent de faire le même mais stradivarius envoya un puissant coup de pied dans le mur de pierre qui s'écrasa de tout son poids pour écraser et tuer les Gobelins.

*2*

Il sauta par-dessus les décombres de la maison mais en atterrissant une masse le frappa en pleine poitrine. Il fut projeté quelques mètres plus loin. Mais avant même qu'il ait pu se relever, un autre coup de masse s'écrasa sur sa mains qui maintenant ne possédait aucun os qui n'était pas brisée. Avec sa main qui était encore intacte il enfonça son épée dans la tête du briseur de main. Il se releva ensuite puis lança son épée dans la tête du dernier des gobelins.

L'adrénaline que lui avait procuré le combat l'avait empêcher de souffrir énormément après le coup a la main.

*Le lutin bleu... Ou est-il ? *

Stradivarius regarda vers le palais

-Non ! Il est à moi !

Malgré l'énorme mal qu'il avait à cause de sa main, il chargea vers le palais en criant pour se faire entendre du dragon. Pourtant celui-ci ne semblait pas vouloir l'attaquer il semblait préoccupé par quelque chose d'autre. Grâce à Aeon, Stradi allait pouvoir passer sans avoir a se frotter au Dragon. Il entra à son tour dans la même pièce ou se trouvait Armetia et Spaz.

*Il ne mourra pas sans que je lui aie fait quelque chose.*

Il sortit deux couteaux qu'il avait accroché avant de partir sur sa ceinture et il les lança dans les jambes du lutin.

*Je ne me ferai pas duper par une autre apparence c'est bien lui. *

Stradi arracha un bout de son chandail et il se l'enroula autour de la main a laquelle il avait été blessé.

-Qu'est-ce que j'ai manquer ?

La question s'adressait à Armetia mais puisque Spaz se battait et qu'il n'était que trois, Stradi ne se sentit pas obliger de préciser à qui il s'adressait.

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