[hors temps, Lynéïs, Lorianna] Une voleuse volée...

Deux ans plus tôt

Lorianna était ébahie, quelle grande ville ! Difficile à croire que c'était la guerre... mais elle se baladait comme si de rien était. Après tout, personne n'oserait s'attaquer à une mignonne petite neko qui n'avait rien de valeur sur elle, à moins de vouloir avoir des problèmes avec tout les félins de la ville... Enfin, elle marchait tranquillement quand elle vit une jeune femme sortir d'un magasin et notre petit ventre sur pattes fauchée sentit l'odeur des fruits rouges... Elle suivit donc la jeune femme, attendant le moment propice pour lui en emprunter un peu... Tandis qu'elle s'arrêtait pour acheter autre chose, Lorianna glissa sa petite main dans le sac et emprunte un peu de fraises... bon, ok, elle emprunta deux barquettes complètes de fraises avant de se tirer en courant sans même voir que la femme en question l'avait remarquée... elle tourna dans une autre ruelle en mettant trois fruits rouge dans la bouche et en ralentissant l'allure.

Lynéis était partie faire les courses. Et oui, à peine venait-elle d'ête prmu "Seconde de Calliope" qu'elle devait déjà s'occuper des taches les plus ingrates... m'enfin elles ne discutait pas beaucoup les ordres du Capitaine, elle obéissait même s'il lui arrivait de donner son avis de temps à autres tout de même.

Elle était donc en train d'acheter des fraises, peut-être que cela ferait plaisir à l'équipage, puis elle vit ensuite du paiu. Quelle nourriture rare pour un pirate ! Elle en acheta bien une dizaine de baguette, de toute manière elle ne portait rien, c'était environ 5 ou 6 subordonnés qui portaient les courses à sa place. Heureusement d'ailleurs, elle ne pourrait jamais porter autant de chose vu le nombre de personne qu'il y avait sur la Sirène Noire. bref, ils restaient tout de même un peu en retrait admirant toute les bonnes choses qu'offrait le marché.

Ceci dit, elle ne s'attendait pas à trouver une voleuse, quelle comble dis donc. Se faire voler alros qu'elle même dérobait les choses les plus précieuses...

Elle poursuivit l'auteur de cet affront et remarqua qu'il s'agissait d'une simple enfant, non, d'une neko à vraie dire.. Et bien, elle la prit par le col et la soulevant puis la tourna de façon à la regarder dans les yeux.

" Hé bien, qui croyais-tu voler ? Rend-moi les deux barquettes que tu as "emprunté" maloncontreusement. Cela t'éviteras bien des soucis. "

Lynéis ne broncha pas d'un poil face au visage plein d'émotions de la toute jeune Neko. Elle reprit la barquette et la balança a un des pirates qui la rattrapa avec un peu de difficulté.

Bon apparemment elle devait se nourrir en volant de la nourriture de-ci delà puisqu’elle n’avait eu aucun mal à prendre la barquette de fraise que Lynéis avait gardée sur elle, et puis vu l’explication qu’elle venait de donner, cela était plus que probable.

« Ce n’était qu’une barquette de fraise en effet, mais voler est une vertu que le monde déplore. Si tu prends ce que tu veux parce que tu en as besoin sans payer, les gens vont te vouloir du mal. Si tu voulais des fraises, tu aurais simplement du me demander, mais le mieux serait de prévenir tes parents ils doivent se demander ce que tu fais ici toute seule. »

Elle scruta l’horizon, hum aucun Neko dans le coin. Elle regarda les quelque pirates qui l’avaient accompagnée, ceux des rares qui lui obéissaient.

« Rentrez à bord de la Sirène Noire, je m’occupe de ce petit contre temps, avertissez le Capitaine dites-lui que je risque d’être en retard, du moins seulement si elle le demande. »

Ils la saluèrent respectivement et s’exécutèrent en emportant avec eux les provisions. Elle reporta alors son attention sur la petite fille.

« Bon, je veux bien t’aider à les retrouver tes parents, dis-moi quand est-ce que tu les a revu pour la dernière fois ? »

Elle pensait les retrouver dans la foule d’ici une demie heure au maximum…

Hum, pas de parents… Et bien, pauvre petite, elle était si jeune et toute seule. Etrange qu’elle est survécue tant d’année sans présence parentale à ses côtés.

Puis en voyant tous les félins débarquer à leurs côtés, Lynéis se demanda si c’était la jeun Neko qui les avait appelé. Elle la regarda et eut comme un déclic ! Elle traversa son esprit et comprit, cette enfant pouvait communiquer avec eux. Elle arrivait certainement à vivre grâce à leur aide, cela expliquait tout... Mais elle ne pu en savoir d’avantage, lire dans les pensées était extrêmement désagréable et la fatiguait inexorablement, sans compter qu’elle ne contrôler pas du tout cette faculté.

Elle mit une de ses mains et couvrit la moitié de son visage en reprenant son souffle. Et dire qu’elle lui promettait de ne plus se faire attraper avec un si joli visage rempli d’innocence…

« Je m’appelle Lynéis. »

Elle regarda tous les chats qui les regardaient, soupira et regarda de nouveau Lorannia.

« Je suis pirate, mon navire va bientôt repartir. Je pense que ces animaux prendront soin de toi. Mais si jamais tu avais besoin d’aide… »

Elle lui tendit un morceau de chaîne brisé, il y avait juste quelques maillons un peu abîmés.

« Cherche, et trouve-moi. Ceci est la preuve que nous nous connaissons. Je te protègerais, d’accord ? »

Elle ne savait pas pourquoi mais elle aimait bien cette jeune enfant alors que d’habitude… elle ne les aimait pas vraiment…

Lynéis fut troublée devant tant de... manque de tact ! Elle était toute rouge juste parce que la petite Neko lui avait embrassé la joue. C'était rare les personnes qui la touchait mais encore plus celles qui lui offraient des baisers qui de plus est étaient rempli d’affection.

Elle resta bête, la main sur sa joue et ne bougeant plus, écoutant seulement la douce jeune voix de Lorianna. Puis elle se releva et reprit ses esprits.

" Je ferais mon possible pour vous réunir si j'en ai l'occasion. "

L'enfant commença à s'en aller puis avant qu'elle ne soit plus visible àses yeux Lynéis lui lança :

" Lorianna! "

Elle se retourna. La jeune pirate, un peu maladroite, frotta sa main contre sa tête et puis d'un air sérieux, elle se reprit.

" Nous nous reverrons, et cette fois je l'espère, pour plus longtemps."

Elles se sourirent puis chacune repartie d'un côté du marché, espérant se rencontrer de nouveau.