L'errance d'un évadé de prison.

Andrös n'avait pas eu le choix, lors du massacre des barbares par les hors-la-lois et leurs aliés, il avait dû s'éclipser! Il avait passé un peu plus de 100 ans emprisonné dans un donjon sale et humide, ça lui avait appris que sa vie n'avait pas de prix! De plus, il n'avait jamais juré fidèlité à Spaz, il n'avait fait que ce tailler un coin tranquille à la pointe de l'épée pour reprendre des forces. Il avait donc laissé sa monture choisir la direction dans laquelle aller, puis il c'était retrouvé à Egaol. Pourquoi? Il n'en savait rien du tout. Peut-être pour s'amuser à faire fâcher l'elfette aux nouveaux pouvoirs démoniaques! Il s'arrêta puis s'installa un campement pour la nuit en dehors du village, il avait besoin de grand espace ce soir...

Encore une fois, c'était une journée pluvieuse. Une journée parfait selon les critères de Stradivarius le vagabond qui errait depuis que les rebelles s'était joint aux royalistes. Ne pouvant pas supporter de se battre au cotés des ennemies contre lesquels il s'était battu toutes ces années, il quitta ses anciens frères d'armes et il commença à errer de ville a village et de village en montagne. N'ayant plus d'appartenance a aucun peuple il n'avait plus a répondre à personne. Il était libre de tuer qui il voulait et quand il le voulait.

Malgré cette liberté d'agir, il ne tuait que pour servir les justes causes. En quelque sorte, il agissait comme un justicier. Peut-être était-ce son passé de rebelle qui l'avait forgé comme ça.

Malgré le fait qu'il n'ait plus de famille et que quelques amis sur lesquels compté, il pouvait toujours compter sur son cheval et son épée qui ne l'avait jamais abandonné même dans les pires situations. La dernière fois, il aurait été mal barré s'ils n'avaient pas été la. Malgré le fait que pendant la bataille il s'était fait brûler et son épaule avait été transpercée par une épée, il s'en était bien tiré.

Stradi remarqua que non loin de sa position, quelqu'un s'était installé un campement. Il se dirigea dans la direction du campement en espérant que son occupant le laisse lui emprunter un coin du campement pour pouvoir dormir. Il s'arrêta devant et ne voyant personne, il s'exclama, en espérant qu'on l'entende.

-Bonsoir, je me demandais si vous permettriez de m'installer dans votre campement question de dormir un peu. Vous n'auriez pas a vous occupé de la tente et je serais parti avant votre levé.