Black Sun, l'alchimiste.

Le soleil se couchait sur les maisons. Baigant dans sa lumière faiblissante le champs de ruine. Dans un coin reclu, une maison comme les autres ne se démarquait que par une affiche et des vitrines. D'un rouge somptueux le bois peint disait: ''Black Sun, l'alchimiste. Ouvert la nuit.'' Ainsi, l'on savait chez qui on allait, pendant que les vitrines un peu poussiéreuses donnaient la vue sur des rideaux cachant l'intérieur et divers objets sculptés si véridiquement que l'on confondait avec de vrais choses...Ausi simple soient-ils leur tranpasrence d'or portait des motifs finement tissés. La lune montait déjà, tellement les secondes mourraient comme la lumière dans son couchant. À la cave surgissant d'un trou, un lion noir à la crinière d'or grogna, lorsque des étincelles rouges l'entourèrent. Son regard vert se perdant encore dans leur brillance pour devenir cyan, les yeux fermés, son corps changea enfin. Tout s'éteindit, elle se leva, son corps délicat et mauve, recouvert de ses vêtements, elle tressa ses longs cheveux noirs, dissimula son visage sous sa capuche, resserant son foulard mauve et mit ses gants de cuir brun. Niana remit la trappe sur le trou, monta au premier étage en n'oubliant pas de verrouiller la porte bourgogne derrière elle. Le plancher en bois ne craquait pas sous les pas, les étagères montaient jusqu'au plafond, un comptoir et un arrière boutique se dévoilaient. Lesp otions s'empilaient, classés en ordre alphabétique, il y avait aussi des tonnes de livres et de documents, d'objets, de peintures sur les murs. La demi-fée sortit une petite montagne de bijoux richement affinés sur le comptoir et se mit à lesranger individuellement dans des pochettes de velours bleu nuit. Le soir ombrageux, la nuit noire revenant, elle alluma des bougies blanches accrochées sur les murs pour éviter la totale obscurité. Même qu'en dehors, c'était le seul endroit allumé et d'ouvert...Après, s'être esquivée pour courir toute une journée, Black Sun faisait son commerce journalier. Cinq colliers dans le cou, tous sertis de pierres précieuses, autantque ses bracelets énormes, sur la pointe de sa capuche, un cordon bleu nuit, accompagné d'or laissait pendre une fleur aux grandes pointes dorées et en son centre brillait un saphir en coeur. Misha, un petit chaton noir aux grand yeux verts/jaunes, sauta d'une étagère et alla se nicher sur sa nuque. Une fois son travail fini, Niana rangea le tout et sortit son assortiment d'alchimiste. C'était calme ce soir et apparemment les gens avaient soit peur d'entrer ou ne remarquait pas la boutique, malgré sa splendeur dans la nuit. Un sourire voilé d'indiférence traversa son visage caché, tandis que Rubis, un chien blond aux yeux cendrés était assis fixement devant la porte. La demi-fée préparant d'autres potions debout soupira encore une fois...

Le meneur rebelle, habillé comme a son habitude, avançait sur sa jument noire au pas. Il se baladait tranquillement. Le soir tombait, et il n'avait pas envie de refaire toute la route, même a cheval, jusqu'a la forêt. Il se mit en quête d'une maison moins en ruine que les autres où passer la nuit, et il vit la boutique de Niana. Il attacha sa monture a l'entrée, et mit pied a terre. il avança et poussa la porte. Il contourna le chien et s'assit en face de l'achimiste. Il dit :

"Bonjour. JJe ne souhaite pas t'acheter la moindre potion. Jveux juste trouver un petit coin où dormir, et de l'eau pour mon cheval."

Rubis jappa en voyant le visiteur, ce qui réveilla Niana de sa machinerie. Elle fit lentement couler un liquide doré sur un liquide grisâtre, qui laissa échapper quelques flammes étouffées. Son foulard mauve cachant le bas de son visage et sa capuche le haut, d'un oeil discret elle se leva et reconnut le meneur des rebelles. Ne disant pas le moindre mot, la demi-fée d'un geste simple, releva le rabat du comptoir et ne fit qu'un mouvement de tête pour lui indiquer l'arrière-boutique. Emboîtant le pas, elle conduisit Keysim devant une porte. Ses gants n'ajuta pas la finesse cachée de ses mains de fées, trompés dans ce suède brun. De son index, elle traça un symbole étrange sur la porte, avant de l'ouvrir sur une chambre d'amis, bien qu'elle n'ait jamais d'invités... Étonnament, on aurait dit une chbambre royale, bien qu'elle n'ait pas la grandeur d'une maison entière. Des murs tapissés de gravures blanches sur le bois noir de jais. Le sol garnit d'un carrelage blanc, un lit double somptueux aux draps d'une douceur infinis faisait office de meuble avec des tables de chevet. Elle se dirigea d'un pas vers une porte noir et l'ouvrit, il y avait même une salle de bain^^...Sa cape d'un mauve envoûtant vaguant sur chacun de ses mouvements, elle se retourna et dit de sa voix douce et cristalline:

-Pour votre cheval, il est préférable de le mettre derrière, c'est là que se trouve l'abreuvoir...

ALors, d'un geste fluide, Niana revint dans le couloir, allant au bout de celui-ci et au lieu de tourner la poignée, donna un coup de pied dessus. La porte dévala neuf marches en pierre. Suivant ses pas rapidement, elle descendit et d'un simple mouvement de pied, envoya la porte valser contre un mur. Effectivement, un box pour cheval était là avec un grand abreuvoir et beaucoup de foin. Toujours silencieuse, tendrement, elle effleura l'encolure d'un cheval, semblant se méfier de l'invité. Son pelage noir, sa crinière sombre comme la nuit et ses yeux d'un mauve impressionnant, pénétrant.

-Du calme, Murmure...

Aussitôt, il se calma et se repencha sur l'abreuvoir...La fille au visage caché le laissa en plan, prit la grande porte d'une main et alla la remettre à sa place dans un autre soupir. D'un caractère incompréhensible et mystérieux, toutefois elle laissa la porte grande ouverte. Niana avait répondu à ses exigences et le laissait se débrouiller seul. Ne ressentant rien, on pouvait voir rien que dans ses gestes, un vide, un vide immense. Un bonheur oublié, une souffrance engendré, sa voix un velours sur les oreilles, son corps fluide, fuyant, fuyant le temps...Une petite fille attendait patiemment à son comptoir. Elle sauta de joie en voyant l'alchimiste, qui lui donna un petit sac de soie rose bonbon en refusant son argent...Repartie, seule à nouveau, elle se dirigea vers une allée pour classer des potions, après tout une alchimsite, qui ouvre la nuit c'est étrange...très étrange...

Keysim se laissa conduire. Après avoir prit une douche, s'être rhabillé, avoir été souhaiter bonne nuit a sa jument (Vie-Froide--> Son nom), il redescendit dnas la boutique et regarda la jeune fille ranger ses potions. Il s'assit sur une chaise et dit :

"Tu m'as reconnu non ? SInon, tu ne serais pas aussi accueillante...Sans dire le moindre mot.Quel est ton nom, jeune rebelle ?"

Il sentait en elle une magie étrange. Anormale. Mais inférieur a la sienne malgré tout.

Elle sauta au sol d'un geste si simple, atterrissant d'un aps si léger que l'on aurait cru un instant qu'elle possédait des ailes imaginaires. Dans cette sensation étrange de se faire regarder, mais par une personne puissante, lui donnait le sentiment d'inférioté permanent. Toutefois, cela ne la dérangeait pas, le nombre de fois qu'on l'avait dominée après tout, tant qu'on ne lui donnait pas de coup...Niana, ne posant jamais son regard voilé de noir sur lui, se contenta de répondre:

-Qui ne vous reconnaîtrais pas en ces lieux? Le silence fait parti de moi, comme le mystère. Mon nom ne vous saurait d'aucune utilité, toutefois je vous répondrai ce que je réponds à tous. Je ne suis que Black Sun, l'alchimiste...

Puis, en esquiçant un sourire caché dans l'ombre d'un mauve, elle retourna au comptoir et sortit un panier de pommes...dorées. En or? Elle en prit, sortant un couteau d'un tiroir et la coupa en deux. L'intérieur rose aux pépins bleus, elle se mit à les sortir avec la pointe. D'habitude, elle se servait de ses griffes, mais la présence de Keysim l'obligeait à se cacher encore plus...

-Sinon votre journée a été épuisante?

Keysim sourit :

"D'habitude, on demande si la journée a été bonne et non l'inverse."

Il s'approcha d'ellle te s'assit juste en face une nouvelle fois.

"Mais, poruquoi cacehr votre visage, et pourquoi éviter mon regard ? Je t'intimiderais ? C'est peu commun. Je suis un chef respecté, et non craint. Qui es-tu donc, vraiment ? Je ne t'ai jamais vue dans la forêt. Au moins, fais-tu partie de mon peuple, ou de celui de se roi corrompu et médiocre ?"

La pomme tomba sur le comptoir, le couteau, lui, s'y palnta brutalement. Froide, arrêtée, elle une royaliste? Autant mourir à la potence! Niana, toujours caché dans sa cape ne dit rien, laissant un silence peser. Il c'était approché, elle était pétrifié, non de terreur, mais de la rage, qui venait tout à coup en elle. Le lion rugit puissamment et elle l'étouffa d'un soupir bruyant et particulièrement lent.

-Si vous désirez me faire vomir, vous n'avez qu'à supposer encore une fois que je sois une royaliste!

Qui elle était? Pourquoi donner une réponse, quand on n'en est pas sûr nous-même? Ses ailes...déchirées, par eux. La seule raison de sa présence ici...Sous sa capuche, ses yeux brillaient. Au lieu d'une pupille se dressait une spirable blanche tournant lentement, entouré d'un ciel rose, voilé d'argent et étoilé d'or. Se reprenant en une seconde, elle ajouta, la voix douce et méfiante:

-Vous ne m'intimidez pas. Chez moi, rien n'est commun. Ceci sont des questions sans réponses, comme il y en beaucoup chez moi.

"Du calme, pure beautée. Je ne souhaitais pas t'irriter. Mais au moins, je suis fixé; tu es de mon côté. Dommage que je ne puisse pas voir ton visage. Car sa me laisse... Que vends-tu d'intéressant comme potions ? J'avoue ne rien connaitre en alchimie..."

Keysim se leva et fit un peu le tour de rayons, regardant quelques fioles, a droite a gauche, s'arrêtant sur certaines aux couleures belles et variées. Il en retira une, et demanda :

"Celle-ci sert a quoi ?"

Niana, froide, le regarda arpenter les allées...Pure beautée? Elle était un monstre! D'un pas léger et fluide, elle alla à ses côtés en répondant:

-C'est une potion acidique des fleurs rouges...Elle sert à faire fondre le métal et mélangé à du sang humain, il purifie des infections, mais ingérer il est mortel.

L'alchimiste sortit trois fioles de sa cape et se pencha pour les mettre un étage plus bas. Une parole cristalline s'échappa de ses lèvres, tandis qu'elle déposait précieusement une bouteille dorée, pleine dep étales rosement argentées. Une chandelle éclairait au fond et Misha sortit enfin de sa nuque. Le petit chaton noir, cherchant des caresses, se frottait cotre sa jambe. Puis, il la quitta et alla réveiller Rubis d'un miaulement...Niana reporta soudainement son attention sur Keysim et dit simplement de sa voix douce:

-J'ai plusieurs animaux, mais j'ai une chatte trèèèès spéciale...Plutôt particulière, elle est sexiste envers les hommes. Alors, ne vous étonnez pas de voir un chat surgir du toit...

Sa voix s'entrecoupa, le lion faillit rugir par sa gorge...La demi-fée soupira sagement, une lucarne s'imagea sombrement dans sa mémoire, faisant mine d'aller classer autre chose, elle changea de rangée. Une baie vitrée donnant la vue sur des petits pots entassés maintenant prisionnières de petits êtres ailés et lumineux. Niana explora ce souvenir libéré et plongea derrière le rideau noir. Aussitôt, elle se vit enfermer dans une cage immense, enchaînée et baillonnée. Sa peau était de bronze, ses petits membranes lumineuses ouvertes dans son dos et son front avait une cicatrice. Tout à coup, un coup de fouet se logea dans son dos, suivit d'un autre. Une personne, baignée d'ombre, se berçait, inocemment à côté de la cage. Sa voix sinistre se fit entendre:

-Chante pour moi mon petit oiseau...

Une plainte étouffée, une lamentation, une larme, une torture, un refus, elle ne sort pas encore...Un autre coup de fouet dans son dos, sa peau lacérée, souffrance, un autre coup...Une autre demande...Niana, le ciel tonne...Chante pour moi mon petit oiseau...Ressentant comment son coeur vibrait en ce moment, les yeux brillants, elle alla au fond de la boutique. Derrière la lueur faible d'une chandelle, dansl'ombre des fioles noires et métalliques, Niana sentit une glace inquiétante déferler sur son coeur. Une barrière, non un apaisement, un achèvement, non un blanc. Elle ne pensait plus par parole, mais par image. Elle patinait sur cette glace nouvelle, fraîche...

-Chante pour moi mon petit oiseau...

C'était la seule phrase hantant sa paix...Finalement, l'alchimiste revint dans un sursaut à elle-même. Niana prit deux fioles et revint près de Keysim.

-Il existent infiniment des potions pour n'importe quoi! Comme dans cette fiole métallique se trouve un explosif très sensible, l'air le fait réagir...et lui dans la noire sert de paralysant pour l'âme...Il n'y a pas que des potions d'amour ou pour augmenter l'intensité au lit qui existe^^...

La demi-fée sourit sarcastiquement sous son foulard et alla reporter les potions dans un soupir...Cette phrase hantant tout autant son esprit, un frisson intense la parcouru, tandis qu'elle revenait encore...Son visage caché, son regard fuyant et baigné d'ombre, elle dit énigmatiquement:

-La vérité blesse et elle choque...Parfois, il est bien de fermer les yeux sur les monstres, tel que moi...Excusez ma réaction, mais c'est l'une des choses, qu'il ne faut pas supposer dans mon cas. Je ne suis ici que pour une raison, qui est et restera mienne, sinon je serais neutre. Toutefois, sachez que lorsque je suis engagée, ce n'est pas éphémère.

La demi-lionne garou s'inclina, ce qui était plus que rare et s'esquiva pour de bon dans l'arrière boutique. Elle obliqua dans un couloir plus éloigné, ouvrit et referma une porte dans son dos. Ensuite, Niana enleva sa cape, la secoua légèrement et la remit. Jetant une poudre dans l'air, elle y passa, ses habits devenant noir comme la nuit maléfique. Parcontre, des mèches noires de jais ressortaient de sa capuche, mais son visage restait imperceptible...Dans un autre soupir, elle quitta sa chambre et prit l'escalier devant la porte...Ouvrant la trappe, la demi-fée admira un instant l'ouverture sur le chef d'oeuvre de la nuit. Un spectacle d'étoiles avec leur lune bienvaillante. Niana sortit son fouet, ses mains gantés, le maniant avec ardeur. Elle grimpa sur le rebord, vacillant entre le vide et le toit solide. Ne fouettant rien, sauf l'air, elle jouait, en chantant pour Murmure. L'écho dans la nuit paisible d'une force cristalline dans une voix mélodieuse de l'enchantement, trottinant sur le long de la façade...

Keysim l'écouta sans rien dire. Une fois qu'elle fut partie, il se gratta la tête. Finalement, il allait peut-être voyager de nuit. Et puis, il avait beaucoup de choses a faire. Il remonta dans sa chambre, reprit ses quelques affaires et écrivit un petit mot qu'il laissa dans la chambre ;

Citation :: " Vous avez beau dire que vous êtes un monstre, je vous aime bien. Allez a Naësia, et dites que vous venez de ma part. Moi, je dois partir... A bientot."

Ensuite, il réattacha son immense épée dans son dos et descendit au box pour chevaux. Il détacha Vie-Froide et partit au double galop.

Durant plus de deux heures, elle opéra son petit manège. Même qu'elle ne réagit pas en voyant son invité partir...Elle s'y attendait...fortement! Murmure roula des yeux et rentra dans la maison par la porte arrière. La nuit avançait, le matin arrivait...Niana arrêta de chanter, toujours hantée par cette phrase, ces mots...Son propre fouet fit un dernier tour circulaire et dans un saut voltigieux, elle rentra dans sa maison. Elle enleva sa cape et son foulard. Bien que la demi-fée lut le mot et le relut plus de quarante fois d'affilée pour être sûre de ne pas rêver. Haussant des épaules, elle se retourna d'un pas lége, déjà la première lueur venait. Parcontre, les étincelles rouges ne venaient, elle ne le savait pas, elle ne s'en préoccupait tout simplement pas...Black Sun alla dans sa boutique aux devant, fermant tout, verouillant tout. Elle alla dans sa chambre et se doucha. Des murs, un grand lit, une armoire et un bureau noirs composaient cette petite chambre recluse. La demi-fée en ressortit, ses cheveux noirs tombant en cascades noirs jusqu'à sa taille. Décidant de voir son dos, elle se regarda dans le miroir et vit les petites membranes lumineuses sortir. Ses yeux cyan brillant d'une flamme blanche, elle sortit un ensemble de cuir et une cape en satin noir, qu'elle appelait ''Sans fond''...Elle y mit toutes ses armes, ses potions, ses livres, ses ingrédients, précieusement ses ailes et tout le strict nécessaire pour une alchimiste qui se respecte...Niana s'habilla longuement, le cuir se plaçant doucement sur sa peau mauve, cachant cette couleur étrange. La finesse de ses mains ressortaient enfin comme celle de son corps. Malgré tout, un masque, également en cuir noir cachait son visage si magnifique. L'entièreté de sa tête y était dissimulée, mais ses cheveux ressoortaient en une couette noire et vaguée, reflétant des couleurs de la nuit et semblant flotter. Toutefois, une bande recouverte de soie argentée lui offrait la vue et son décolleté aguichant en était aussi recouvert comme deux petites bandes sur ses bras. Ainsi, elle pouvait voir, sans qu'on voit la couleur de sa peau, mais ses yeux brillaient toujours plus. Répandant des étincelles, les rouges arrivèrent enfin, la réveillant subitement...Que faisait-elle? Elle ne le savait pas. Pourquoi alle à Naesia? Elle en avait envie...Étrange...Dans ses airs de ninja, elle ajusta ses bottes et le cuir dans son cou, mit sa cape et la capuche dans un soupir. La demi-fée sella Murmure et au moment de le monter alla chercher quelques derniers objets...Tous cachés dans sa cape, elle ressortit, sauf que le soleil la darda de ses rayons. normalement, elle s'aurait transformé instinctivement...Étrange. Niana s'entoura d'une douce lumière cuivrée, encore soumise au cycle des astres, devint lion. Sa fourrure noire comme la nuit, sa crinière d'or et ses yeux perçant, pénétrants, marquant la force, la puissance, la foi, la volonté, la liberté. Un désir si avide d'être libre, Murmure, de ses yeux mauves, fut plongé dans cette dimension d'un monde irréel. En lui, Black Sun, Niana n'était plus. La chasse, se nourrir, courir dans le vent, les prés, le désert, solitude, sorti d'un faux prélude de larmes. Un rugissement bruyant pétrifia tout les gens dans les rues. Un autre annonçait le départ de Murmure et lui, un prisionnier et une volonté. Un désir avide de liberté. Déjà, au loin, dans le midi naissant, un lion et un cheval filait aussi vite que des éclairs.